Les Alpes (prononcé [alp]) sont une chaîne de montagnes qui s'étend en Europe, recouvrant la frontière nord de l'Italie, le Sud-Est de la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l'Autriche, le Sud de l'Allemagne et la Slovénie. Les Alpes culminent à 4 809 mètres, au sommet du mont Blanc. On recense 82 sommets majeurs de plus de 4 000 m d'altitude (Suisse : 48, Italie : 38, France : 24). Les cols de montagne reliant les vallées ou les pays dépassent souvent les 2 000 m d'altitude. Les Alpes forment une barrière de 1 200 km entre la Méditerranée et le Danube. (Source : Wikipédia).
Le peuplement de l'arc alpin par l'homme est attesté à partir du Paléolithique moyen (vers -100 000 ans). Le peuplement alpin du Néolithique est bien connu des archéologues, en raison des conditions climatiques très favorables à la conservation des matériaux composant les objets du quotidien2.
En moyenne, en montant en altitude, la température diminue de 0,65 °C pour 100 m, et donc de 1 °C pour 154 m.
L'arc alpin forme une barrière climatique colossale. Lorsqu'un anticyclone s'approche des côtes atlantiques il forme un vaste courant rotatif horaire (sens des aiguilles d'une montre) chassant l'air nord-italien vers la Méditerranée ; mais plus au nord l'air entraîné par ce courant reste bloqué en Bavière et en Suisse par la barrière alpine et une dépression se forme sur le golfe de Gênes, c'est cette dépression couplée à l'anticyclone qui entraînera la formation du mistral et de la tramontane.
L'effet inverse se produit lorsqu'une dépression s'approche des côtes atlantiques, elle force l'air dans un mouvement rotatif anti-horaire à se bloquer au nord de l'Italie, un anticyclone se forme donc et va resserrer les isobares sur l'Europe occidentale, amplifiant les vents parfois tempétueux provoqués par le passage de la dépression. Les effets de la chaîne sur la météorologie européenne sont multiples et ont des conséquences sur l'ensemble du climat européen[réf. souhaitée].
Selon des études du Giec, sous l'effet du réchauffement climatique, les glaciers alpins ont perdu entre 20 et 30 % de leur volume depuis 1980. Étant donné que nous sommes depuis 1850 dans une période de recul des glaciers, ils pourraient régresser de 30 à 70 % de leur volume d'ici 2050.
Selon Jean-François Donzier, directeur général de l'Office international de l'eau, organisateur des états généraux de l'eau en montagne, qui ont eu lieu à Megève en 2010, « Avec le réchauffement climatique, l'hiver, la neige se transforme en pluie et ne permet plus de stocker l'eau. Or, normalement, c'est cette neige qui fond l'été qui sert à alimenter les rivières ». Les experts réunis lors de ces états généraux ont alerté que les Alpes risquent de ne plus pouvoir jouer leur rôle de « château d'eau de l'Europe »3.